Monsieur Gérard Daguin nous a quiité ce 29 novembre 2018.
"Que son âme repose en paix"
Amiens
Partiellement nuageux
Chroniques historiques
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Avec la participation de Bernard Brousse
avec la courtoisie de
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Vers la séparation de l'Eglis et de L'Etat, à Sens
Mgr L'Hermite de Champbertrand exécuté en 1793.
Du couvent des Ursulines à l’école Jeanne d’Arc
Charles IX entre à Sens, en 1563
Eglise Saint-Didier ou Sainte-Mathie
Exécution par le feu de JeanLanglois (1547)
Nouveaux noms de rues
Michelle Leclerc
Thomas Becket quitte sens en 1170..
La cathédrale de Sens, occupe, dit-on, l’emplacement d’un temple païen sur les ruines duquel
saint Savinien avait construit, vers la fin du III ème siècle, une petite église dédiée à la Vierge.
Cette église et deux chapelles, qui y avaient été annexées,
furent rebâties en 841, puis au X ème siècles.
La cathédrale actuelle, édifiée sous les archevêques Henri de France (1122-1143) et Hugues de Toucy (1143-1168),
intéresse plus les archéologues par sa date et son style que par l’ampleur de ses proportions et la richesse de son architecture.
Elle dispute à la basilique bâtie (1137-1144) par Suger à Saint-Denis
l’honneur d’avoir été le premier des monuments gothiques.
bâti à la suite de l’incendie de 1184, qui ne l’atteignit pas: sur ce point M. Challe a parfaitement raison contre M. Parker.
Mais il me parait très-douteux que l’édifice ait été commencé avant le choeur de Saint-Denis ;
et, dans tous les cas, il a été bâti beaucoup plus lentement.
En 1163, on en parle comme d’une église « neuve. ». Elle était même déjà livrée au culte, car, au lieu de consacrer le chœur entier, comme à Saint-Germain
des Prés, le pape Alexandre III n’est invité, à son passage, qu’à bénir un autel, celui de Saint-Pierre-et-Saint-Paul.
On sait d’ailleurs que l’évêque Hugues de Toucy, qui occupa le siège de Sens de 1143 à 1168, « a beaucoup travaillé » à la cathédrale et
l’a « presque achevée »….
.... le portail de droite....
....la tour de pierre, qui s’élève sur, ce portail, s’étant écroulée
en 1267, fut rebâtie aussitôt, mais achevée seulement en 1535.
....Du niveau de la place, 336 marches conduisent sur la plate-
forme de la tour de pierre, dont le premier et le deuxième étage
sont formés par deux vastes salles voûtées.
De la terrasse, on découvre un vaste panorama.
On doit redescendre 133 marches pour aller visiter les cloches,
qui ont joui d’une immense réputation au moyen âge,
mais dont il ne reste plus que deux, fondues en 1560 :
Savinienne,- qui pèse 31171 livres, et Potentienne, qui pèse 27 730 livres.
Il fallait autrefois seize hommes pour les sonner ; quatre suffisent aujourd’hui.
Le portail de la tour de plomb (XII ème s.), à g. du grand portail, est orné, à la base des pieds-droits, de deux bas-reliefs : la Libéralité et l’Avarice.
La Légende de saint Jean-Baptiste, occupe le tympan. Soixante figures mutilées forment
l’ensemble de cette composition dont un Christ bénissant occupe le centre.
Tout près de ce portail, le long du collatéral N., on remarque le petit portail de Saint-Denis,
oeuvre élégante du XIV ème siècle .
La tour de plomb doit son nom à son ancien couronnement, posé en 1279,
abattu en 1845 parce qu’il menaçait ruine.
Elle présente de grandes analogies (contre-forts, archivoltes) avec la
façade de Saint-Denis, et remonte comme elle au milieu du XII ème siècle.... Consultez le livre en ligne:
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5696251s/f94.image
Vue latérale Sud Est de la cathédrale de Sens. 13e et 15e siècle : [dessin] / Th. Mansson,
Source Gallica / BNF
Vue contemporaine de la Cathédrale Saint Etienne, place de la République
Vers 1135, l’archevêque Henri Sanglier décide de remplacer la cathédrale du Xème siècle par un édifice qui par ses vas
tes dimensions puisse témoigner de la puissance de la métropole Sénonaise dont l’autorité s’étendait sur les évêchés de Chartres, Auxerre, Meaux, Paris, Orléans, Nevers et Troyes.
Il fait appel à un architecte novateur qui élèvera à Sens la première des cathédrale Gothique du XIIème Siècle.
C’est un édifice encore en chantier qui verra l’entrée du papeAlexandre III. Ce dernier consacrera en 1164l’autel desSaints Pierre et Paul qui se trouve dans le coeur. Non loin, un des très beaux vitraux du début du XIIIème siècle évoqueSaint Thomas Becket, l’archevêque martyr de Canterbury qui séjourna à Sens de 1166 à 1170.
Quant à Saint-Louis, on sait qu’il y épousa Marguerite de Provence en 1234...
Autour des années 1500, on entreprit la construction d’un grand transept chef d’oeuvre du Gothique flamboyant, qu’éclairent les deux roses du Jugement dernier et du Concert Céleste.
A la fin de l’Ancien Régime, la Cathédrale de Sens accueillit les restes du Dauphin, fils de Louis XV, et de la Dauphine, parents des trois derniers rois de France...
Le grand portail, mutilé pendant la Révolution, est une véritable encyclopédie médiévale. Les verrières du XIIIème siècle sont un sommet de l’art du vitrail... De somptueuses grilles dorées forment l’apport du XVIIIème siècle avec le mausolée du Dauphinet les grandes orgues.
Tout confirme la phrase deVictor Hugo: "Cette cathédrale de Sens est ainsi d’un bout à l’autre. C’est de l’art compliqué d’histoire..."
Source: office de tourisme de Sens et du Sénonais
Date de dernière mise à jour : 02/07/2021